Kid's charriot (Bahktapur, Nepal, 04.2016)
       
     
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Kid's charriot (Bahktapur, Nepal, 04.2016)
       
     
Kid's charriot (Bahktapur, Nepal, 04.2016)

BISKET JATRA - NEPAL - 04.2016

Cette année là, j’ai fêté l’an nouveau trois fois. La première fut avant mon départ de Suisse, la seconde quelques semaines après mon arrivée en Chine, en janvier. Puis la dernière fois au Népal, à Bhaktapur, en avril. Nous rentrions de notre visite dans le haut Mustang et devions rencontrer notre hôte, Ramesh, chez qui nous prévoyions de séjourner quelques semaines. Découvrir la périphérie de Katmandu et rencontrer encore une fois de nouveaux amis et vivre la ville dans ses festivités annuelles : Bisket Jatra.

 

Bisket Jatra s’étale sur une semaine et s’agrémente d’événements tous plus surprenants les uns que les autres. Je n’en citerai qu’un ici. Je vous laisse apprécier les autres en image.

 

Il faut savoir que Bhaktapur est l’une des plus ancienne ville du Népal, datant du XIIème siècle après J.-C.  Son architecture, son rythme et ses traditions ne cessent de le rappeler. Les dégâts du dernier tremblement de terre en 2015 contribuent largement à cette impression. Les bâtiments tous de briques rouges et aux cadres de bois sculptés sont soutenus par des pieux sur chacun de leur flan. Marcher dans les rues après le coucher du soleil, contemplatif, tient aussi à ne pas trébucher sur l’un d’eux. La beauté des constructions m’est inconnue, les drames et les beautés de leurs passés, inaccessibles. Seul ce qui me tient là importe finalement. Encore un moment, où je vis ce voyage ébahi.

 

Le vent est rouge des poussières soufflées par le va et vient des vivants népalais. Les véhicules s’entrecroisent dans un capharnaüm de klaxons. Le vent contraste avec les jardins verts des quartiers bordant la ville et le calme soudainement retrouvé. Les discussions sont à la reconstruction. Les nouveaux projets de l’an neuf. L’interrogation d’un état qui conserve les milliards de dollars du soutien international pour la reconstruction des zones habitables. Des questions, des doutes, mais toujours de l’espoir. De là, chez notre nouvel ami, nous concevons autours de son épicerie et de ces discussions, nos plans de demain aux heures de fêter l’an 2073.

 

Le temps d’une glace au lait de yak, nous nous rendons le lendemain aux prémices des festivités, les heures tardent et les rues ne cessent de désemplir. Nous croisons effectivement un exemplaire miniature de ce que nous venons voir aujourd’hui, les premiers déplacements du char de bois. Celui que nous croisons à cet instant est le char dédié aux enfants.  Je comprends vite la joute. Deux directions, deux camps, quelques cordes rattachées à l’avant et à l’arrière de la charrette, une route. Ce char d’enfants me paraît déjà pesé sa tonne, je n’imagine pas la version adulte. Une centaine de mètres plus loin, je confirme mes impressions. Six tonnes de bois remonté chaque année pour parcourir la ville aux cris rythmés des tireurs et protéger la statue du dieu Bhairava édifiée à l’avant du char. Le Durban square est plein, les camps de l’est et de l’ouest de la ville prêts à tirer la masse dans leur itinéraire respectif. Bisket Jatra s’élance.

 

Accompagnés de Ramesh, nous irons et viendrons dans les rues de Bhaktapur se remémorant d’autres voyages aux images presque similaires,  de l’Inde à Zanzibar. D’une peinture unicolore à une fresque maculée de couleurs aussi pures qu’à la dispersion d’un prisme. Nous entrerons dans les salles obscures dédiées aux hommes, au delà de la vie de famille.  Au calme retrouvé des tireurs de charrette, de mât et instruments de fête, nous boirons un alcool de pommes, peut-être, dans une bouteille occidentale en plastique recyclable que nous partagerons entre une cigarette et quelques morceaux de volaille grillés. Le bruit des autres à l’extérieur bourdonne, les foules s’agglutinent autours des monuments de la ville et sur  les toits. Les orifices de la ville dégoulinent d’hommes et de femmes, de sons et de flammes à la tombée de la nuit.

 

Nous emmènerons la fête jusqu’à la famille de Ramesh chez qui nous solliciterons d’autres fûts de ces breuvages locaux. Une famille voisine nous apprendra des chants absolument inchantables pour de pauvres voyageurs comme nous. Nous en tomberons malade, en rirons et recommencerons. Cela restera une semaine mythique, perdue dans le temps entre cultures et traditions.

 

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